Le débat du mois

Exprimez-vous sur la transition énergétique !

Prendre en considération l’impact des activités humaines sur l’environnement ne relève pas de l’arrogance comme l’ont récemment affirmé certains dirigeants politiques. Non, il s’agit d’une responsabilité collective que nous devons être en mesure d’assumer vis-à-vis des générations futures. C’est là le sens de la politique menée par le groupe socialistes et apparentés au sein de la majorité départementale.

La rénovation énergétique du Collège de Séméac sera en partie financée par des fonds TEPCV

Ces dernières années la France a clairement affiché sa détermination à œuvrer en faveur de la transition énergétique. D’ici 2030, porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale, réduire la consommation d’énergies fossiles de 30%, réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40%… tels sont les objectifs de la Loi de Transition Energétique qui témoignent de l’ambition du gouvernement.

Pour autant, aucune avancée significative ne pourra se faire sans que les territoires se saisissent pleinement de cet enjeu. Les collectivités locales sont directement responsables de 12% des émissions nationales de gaz à effet de serre et sont en mesure d’agir sur 50% d’entre elles. C’est fort de ce constat que le groupe socialistes et apparentés promeut une politique volontariste pour accompagner la transition énergétique.

Le Plan Climat Energie Territoire porté par la majorité départementale constitue en cela un outil précieux qui nous permet d’introduire la question énergétique dans l’ensemble des actions du Conseil départemental (transport, logement, agriculture, tourisme, patrimoine,…).

Plus qu’une simple contrainte à laquelle il faut savoir s’adapter, la transition énergétique est aussi une chance à saisir. Innover et susciter de nouvelles formes de développement représentent une formidable opportunité de créer une dynamique au service de l’emploi et de la qualité de vie sur le territoire. C’est le cas des actions déjà initiées par le Conseil départemental qui ont permis aux Hautes-Pyrénées d’obtenir les labels « Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV)» et « French Tech » grâce auxquels notre Département bénéficie de subventions nationales (non négligeables dans une période budgétaire contrainte) et de deux nouveaux outils au service de l’attractivité et du développement de notre territoire.

A votre tour, donnez-nous votre avis !

Considérez-vous la transition énergétique comme une priorité politique pour le territoire?

  • Oui (89%, 42 Votes)
  • Non (11%, 5 Votes)

Total Voters: 47

Chargement ... Chargement ...
 Par ailleurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos suggestions sur le sujet.

5 réponses à Le débat du mois

  1. livet dit :

    Voeux pieux. Nos decideurs sont ils concernés?.
    Nous avons beaucoup de retard , le défi climatique et energetique a un interet . Sommes nous préparé à cet effort ? . Le chantier a plusieurs chapitres : biomasse , biogaz geothermie, developpement des energies renouvelables .
    L’effort et la volonté doit être commune , je souhaite………….
    Aussi commençons.

  2. Pham dit :

    La transition énergétique est la réponse nécessaire et obligée pour laisser aux générations futures l’espérance de vivre dans un environnement acceptable proche de ce qui reste de la nature que l’on est en train de détruire à des fins mercantiles!
    Dans le domaine de l’énergie, les énergies nouvelles gratuites permettront de réduire la précarité énergétique pour bon nombres de citoyens qui ne peuvent plus se chauffer. De même, cela permettra de créer des emplois non délocalisables par des circuits courts. Et enfin tenir les engagements de la COP 21 à savoir objectif 1.5°C maxi de réchauffement de la Planète en 2100.

    • Les élus socialistes et apparentés du 65 dit :

      Bonjour Roger,
      Nous sommes nous aussi persuadés que la transition énergétique représente un impératif moral vis-à-vis des générations futures. De voir un ex-président – candidat à la candidature, remettre en cause cet impératif et nier l’impact des activités humaines sur l’environnement est d’autant plus inquiétant.
      Vous avez raison de rappeler que les énergies nouvelles constituent des opportunités d’emplois non délocalisables. C’est une des raisons pour lesquelles les territoires doivent se mobiliser pleinement sur ce sujet.
      Merci pour votre contribution.

  3. Il m’arrive de suivre un poids lourd qui transporte des bouteilles d’hydrogène. Pourquoi ne pas se servir de ce gaz pour créer des moteurs non polluants qui pourraient permettre de faire circuler des véhicules et même de produire de l’électricité pour les industries ou les particuliers au lieu de se précipiter vers l’usage de batteries dont la durée de vie est aléatoire?

    • Les élus socialistes et apparentés du 65 dit :

      Bonjour Bernard,
      Merci pour votre contribution.
      Il s’agit là d’une question très technique qui dépasse les compétences de l’Assemblée départementale.
      Pour autant, la réflexion que vous engagez est pertinente et se rapproche de la position de l’ADEME sur le sujet (http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe-hydrogene-et-te-201602.pdf). L’hydrogène issu d’énergies renouvelables peut être une des solutions permettant de limiter l’impact des énergies fossiles sur l’environnement. Toutefois, cela nécessite de travailler sur les modes de production (les techniques de fabrication actuelles nécessitent le plus souvent de recourir à une énergie fossile).
      L’éolien, le solaire, la biomasse,… les sources d’énergies renouvelables sont plurielles et la transition énergétique nécessite que nous soutenions cette diversité.

      De plus, au-delà du développement des nouvelles énergies, les territoires doivent particulièrement se mobiliser en faveur de la sobriété énergétique qui est aussi une formidable opportunité pour l’emploi local. Qu’il s’agisse de la rénovation énergétique des bâtiments, la promotion de l’économie circulaire, les transports doux… les collectivités locales doivent prendre leur part.

Répondre à livet Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *