Le CPER, un moteur de l’investissement

A travers le nouveau Contrat de Plan Etat-Région, ce sont plus d’1,8 milliard d’euros qui vont être investis sur le territoire Midi-Pyrénées. Ce 22 octobre constituait donc un moment important pour le département des Hautes-Pyrénées. Ce jour là, Maryse BEYRIE a signé au nom de l’Assemblée départementale des Hautes-Pyrénées, les deux premiers volets du CPER 2015/2020, en présence de Pascal Mailhos, préfet de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, Président de la Région et Charles Habas, Président du Grand Tarbes. Retrouvez  ci-dessous l’intégralité de l’intervention de Maryse BEYRIE.

Signature CPER Midi-pyrénées - Maryse BEYRIE

« L’assemblée départementale des Hautes-Pyrénées a toujours soutenu l’investissement sur le territoire. Elle en a fait une priorité qu’elle souhaite maintenir malgré le contexte actuel marqué par des contraintes budgétaires.

A ce titre, le président PELIEU que je représente et l’ensemble de l’Assemblée, ne pouvons que nous réjouir du renouvellement du Contrat de Plan Etat Région Midi-Pyrénées pour la période 2015-2020.

Deux objectifs se dessinent à travers cette politique d’investissement menée conjointement par l’Etat, la Région, les départements et les autres collectivités locales : d’une part, soutenir l’économie locale et donc le maintien de l’emploi, mais aussi contribuer au développement de nos territoires.

Sur ce dernier point, je tiens à mettre en avant un principe qui me semble essentiel à l’existence des CPER, à savoir : l’égalité des territoires. Derrière cette notion, il n’y a pas d’opposition entre des ensembles géographiques hétérogènes, mais plutôt l’expression d’une volonté, une volonté forte, celle d’exploiter le plus utilement possible les atouts et les potentialités de chacun. 

Il revient donc aux collectivités locales et à l’ensemble des pouvoirs publics de faciliter les initiatives allant dans le sens du développement de nos territoires, de les accompagner et de proposer des projets structurants pour préparer l’avenir et contribuer au bien-être de nos concitoyens. Je pense que c’est tout le sens de ce CPER. Merci Président !

Les deux conventions que nous signons aujourd’hui s’inscrivent dans cette optique. Que ce soit à travers le volet mobilité ou le volet enseignement supérieur notre département témoigne de son volontarisme en s’engageant pleinement sur ces dossiers, au-delà même de ses compétences.

En premier lieu j’évoquerai la réalisation de l’IUT Génie Civil qui est une réponse à des besoins clairement exprimés par la fédération des bâtiments et qui constitue un projet prioritaire du Contrat de Site Tarbais. Le département y contribuera à hauteur de 1,2 million d’euros.

A travers l’IUT génie civil, mais aussi à travers la réhabilitation de la Cité U de Tarbes et les équipements scientifiques de l’Observatoire Midi-Pyrénées, le Département souhaite soutenir la compétitivité et l’attractivité des Hautes-Pyrénées en offrant aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des conditions de travail de qualité.

En parallèle, nous nous sommes engagés sur le volet mobilité à hauteur de 9,63 millions dans le cadre du financement des travaux concernant la RN 21, l’un des axes essentiels de la desserte de notre territoire  avec :

  • La déviation d’Adé sur la section Marquisat-Lourdes pour un montant évalué à 32,3 millions d’euros. Le Conseil départemental finançant à hauteur de 27.5 %.
  • Et, les études ainsi que les acquisitions foncières concernant le contournement Nord de Tarbes et l’aménagement de l’entrée de Lourdes.

C’est donc bel et bien l’ambition de maximiser le potentiel du territoire qui nous anime. C’est cette même ambition, qui, en 2013, nous a amené à initier le Projet de Territoire : Hautes-Pyrénées 2020-2030. Sur de nombreux points, cette démarche rejoint l’état d’esprit des Contrats de Plan Etat Région :

  • La volonté de réunir l’ensemble des acteurs concernés pour travailler ensemble,
  • Le désir d’anticiper et de penser le développement du territoire sur une temporalité plus importante,
  • La définition de priorités en adéquation avec les spécificités du territoire.

Suite à l’élaboration d’un diagnostic partagé par l’ensemble des forces vives de notre département, nous avons identifié 12 chantiers stratégiques prioritaires à mettre en œuvre. La mobilité bien sûr mais aussi l’économie numérique, la transition énergétique, ou encore l’innovation,… A cet instant, je suis ravie de constater qu’une grande partie de nos thématiques rejoignent les orientations et les priorités définies par le CPER. »

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